jeudi 27 février 2025

Requiem pour la femme adultère – Test de causalité

Petit test de causalité : Comment jugerez-vous la situation?


En des temps pas si lointains dans une contrée semblable à la nôtre, une femme était mariée à un homme très jaloux à la barbe rousse, qui menaçait de la tuer si elle le trompait. (C’était permis alors…).

Ils habitaient sur une île sur un fleuve au courant impétueux. Personne ne survivait à un bain dans le fleuve. Pour se rendre à terre il fallait emprunter un bac, payant (2 sous) ou le pont, gratuit.

Sur le pont, un fou meurtrier sévissait un jour sur deux à la tombée de la nuit, heure où le garde du pont s’en va. Prendre le pont c’était s’exposer à un risque de mourir de 50%.

Cette femme avait un amant, de l’autre côté du fleuve. (D’autres l’ont fait).

Un jour que son mari était parti pour la journée, elle voulut rencontrer son amant. Mais elle n’avait que 3 sous sur elle. Elle ne pourrait pas revenir avec le bac. Elle alla quémander un sou à sa sœur, qui le lui refusa (elle la jalousait depuis le début et aurait bien pris sa place auprès de son époux).

Elle implora sa bonne de lui prêter un sou, mais sa bonne n’avait pas été payée, outre qu’elle refusait de désobéir à son maître (c’était une autre époque).

Elle décida donc qu’elle reviendrait par le pont, en plein jour. Il suffirait de revenir plus tôt. Elle prit le bac, paya ses 2 sous, et passa une folle journée avec son amant. Puis vint l’apaisement des ébats. Elle se souvint qu’elle devait rentrer chez elle. Horreur et stupéfaction ! Le jour fuyait ergo la nuit commençait à tomber. Elle ne pouvait plus traverser le pont sans risque. Elle devrait prendre le bac mais n’avait plus assez d’argent pour traverser !

Elle supplia son amant de lui avancer cette somme pour ne pas risquer de prendre le pont, ou risquer d’être tuée par son mari. Refus net de son amant : Elle n’avait qu’à rester chez lui, et avouer à son mari son amour adultérin, ou prendre le pont et courir le risque du tueur maniaque.

Voyant le jour tomber et craignant que son mari ne découvre ses frasques el la tue, elle alla voir le passeur, lui demandant crédit de 1 sou et promettant de lui rembourser avec intérêts. Làs ! le passeur est fonctionnaire. Il ne fait pas crédit. Pas d’argent ? Pas de bac. Qu’elle prenne le pont !

Elle hésita à traverser à la nage, mais le courant impétueux et la nuit tombant rendait inconcevable cette traversée, si tant est qu’elle eu su nager, ce qu’elle ignorait.


Ne lui restait donc que le pont, auquel elle se résolu en définitive. Arrivant sur le pont la nuit était bien avancée. Elle rencontra le maniaque fou du pont, qui l’attrapa sauvagement, la souleva et la jeta du pont dans le fleuve impétueux. On retrouva son corps inerte dans la boucle du fleuve en contrebas.

Une enquête s’ouvrit.

Le médecin légiste conclut à une mort par cause naturelle (noyade) probablement induite par un geste criminel. 

On arrêta le maniaque du pont et le passa à la question. Après moultes chocs bien processuels il reconnut les faits, expliquant qu’il ne pouvait pas s’en empêcher, et qu’elle savait bien ce qu’elle voulait, l’autre s….e. 

Il fut à nouveau passé à tabac, mis aux fers et jeté dans un cul de basse fosse dont il ne sortirait que pour être jugé avant d’être pendu, écartelé et noyé comme le prévoyait la loi d’alors (c’était le bon temps !).


Le Sénéchal réunit tout le monde, leur demandant ce qu’ils savaient.

Le mari dit qu’il avait expliqué à sa femme les risques du pont, qu’il lui avait interdit de prendre un amant et qu’il l’aurait tuée de ses propres mains s’il avait été au courant de ses actes. Elle n’avait donc eu que ce qu’elle méritait. Il n’avait plus qu’à épouser sa sœur.

La sœur fit l’éplorée. Si seulement son idiot de père avait accepté de leur apprendre à nager ! In petto elle prépara son mariage avec son beau-frère.

L’amant expliqua qu’il voulait que la femme avoue leur amour fou et quitte son dangereux mari. C’est pourquoi il ne lui avait pas prêté l’argent nécessaire au bac.

Le passeur expliqua qu’il n’avait pas le droit de faire crédit, son statut de passeur d’eau le lui interdisant strictement. Si ça pose problème à quelqu’un y’a qu’à changer la loi !

La femme ne pouvait plus rien dire. Elle aurait pourtant expliqué qu’elle s’est sentie contrainte dans ses choix et qu’elle n’avait aucune option sécuritaire. 

L’association féministe locale (si !) commença à manifester pour réclamer des ponts « genrés », réservés aux femmes, et des cours de natation, imputant la mort de celle-ci au patriarcat, aux cochons d’hommes qui ne pensent que sous la ceinture et aux pères qui refusent d’apprendre aux femmes à nager.

Les médias s’emparèrent du dossier. 

« Femmes et Société » fit sa une sur la société patriarcale et ces maris qui tuent leurs épouses. 

« Foi et joie » fit son papier sur l’interdiction divine du 6ème commandement (tu ne convoitera pas la femme de ton prochain, ni son âne) et le mal intrinsèque de l’adultère.

« Le Soir » appela à lyncher le passeur d’eau, pour non-assistance à personne en péril. Après tout, un fonctionnaire ne doit-il pas protéger les citoyens ?

«  Le Petit Travailleur Tranquille » défendit corps et âme le passeur d’eau. Le statut interdit de faire crédit. Point Barre !

« Chasse Pêche et Traditions » présenta tous les articles d’auto-défense utilisables par une femme, et des cours de formation destinées aux femmes qui passent le pont.

« Sports aquatiques » publia une liste des kayaks gonflables à petit prix pour traverser le fleuve impétueux.

« Un Pont Trop Loin » expliqua que le pont était hors normes ses garde-corps étant notablement trop bas, de 10 cm, et que nombreux avaient alerté l’Etat sur cette situation. Combien faudrait-il de morts avant qu’on réhausse les garde-corps ?

« Sociologie » s’interrogea sur les dérives d’une société où les femmes sont contraintes de tromper leurs maris et de se mettre en danger la nuit. L’article concluait aux mérites de l’Union Libre, et appelait à la création de lupanars publics à coût réduit, pour répondre au besoin social de l’adultère.

« Psychologie Today » constata que la femme mariée est soumise à la violence du mâle et que le geste de cette femme était un passage à l’acte suicidaire qui devait être interprété comme un appel au secours.

« l’International Revue of Psychiatrie » fit un numéro spécial sur la schizophrénie, la difficulté de dépister et soigner les maladies mentales et l’indigence de la psychiatrie dans notre société moderne.

« Philosophie Magazine » expliquait que la société induisait une relation de violence patrimoniale entre les individus et que les femmes étaient protégées contre leur grès, ce qui occasionnait des difficultés de convergence de vue entre le mari surprotecteur et possessif, la femme qui aspire à la liberté, l’amant qui aspire à la possession et le maniaque qui n’aspire à que dalle :

Leibnitz tint une conférence sur la causalité, prenant en exemple cette femme adultère et expliquant que si elle et son amant avaient eu une sexualité plus débridée leurs ébats se seraient arrêtés plus tôt et elle eut pu traverser le pont de jour ce qui eut évité qu’elle mourût !

Olympes de Gouge tint le même jour une conférence bien plus houleuse publiant sa déclaration des droits de la femme ; dans laquelle elle ajouta le droit à l’adultère.

Balzac en fit un roman, trouvant son titre dans la couleur rousse de la barbe du mari cocu.

Hugo en fit une œuvre complète sur la misère sociale des travailleuses du sexe…


Le Sénéchal convoqua tout ce monde dans le même procès devant vous.

Vous êtes juges.

- Désignez le ou les responsable(s) de ce fait divers ?

- Cherchez des complices éventuels.

- Qualifiez les faits pénalement

- Exprimez les responsabilités en termes de causalité, plus ou moins proche.


lundi 24 février 2025

C'était au milieu de la nuit

C’était au milieu de la nuit…  La différence entre l’ignominie et la guerre

Par Ariel Dahan


C’était au milieu de la nuit

Un homme vêtu de noir, encapuché, portant haut un bandeau vert, s’infiltrait dans un enclos. Il portait en bandoulière une arme de guerre AK47, deux bandes de chargeurs de munitions, des grenades, un couteau à la ceinture, et dans ses poches un stock de préservatifs. On lui avait promis des jeunes vierges de son vivant et il comptait bien en profiter.

 


Il arriva dans la maison et déclencha le feu, déchirant le silence et l’obscurité de l’explosion de ses grenades et de ses coups de feu, réveillant deux enfants roux, une mère et un père qui, obéissant à une injonction naturelle, s’est précipité hors de la maison pour sauver ses enfants. Ils l’ont capturé illico, le passant à tabac vigoureusement. 

L’inglorieux gazaoui drapé de la devise du Hamas sur le front (tuer les juifs, les chasser du Jourdain à la mer), s’apprêtait à violer la femme lorsque son chef, voyant l’intérêt politique que représentent une mère et deux enfants à la chevelure de feu, ordonna de les capturer. Ont-ils été molestés ? Certainement. Les vidéos prises par ses camarades en attestent. Elle n’est pas heureuse. Elle se laisse faire pour protéger ses deux enfants, Ariel, 4 ans, et Kfir, 9 mois.

Frustré de n’avoir pu violer personne, et le chibre gonflé par l’odeur de la poudre noire, le gazaoui se retourna vers une autre victime, prise vivante dans une soirée appelant à la paix entre Israël et Gaza… Cruelle ironie de la vie, c’est ceux qui revendiquaient la paix avec Gaza que les gazaouis vont rafler, violenter et tuer. Il choisira la plus emblématique des victimes, celle faiblement vêtue de vêtements légers en hommage à la paix, reconnaissable à ses tatouages sur les bras. Et il la violera comme jamais il n’avait connu de femme, allant jusqu’à lui briser les hanches et probablement un genou. Il laissera Shani dans la benne d’un pick-up, la confiant à un ami qui s’assoira sur elle, les jambes disloquées dans une position impossible. On ne retrouvera d’elle un morceau de son crâne, preuve de la violence de son trépas.

Dans sa folle journée il déchargera, outre sa semence maudite, moulte chargeurs d’AK45 et ses grenades. Ne pouvant plus utiliser d’armes à feux, il sorti son poignard et égorgea les juifs qui avaient réussi à se cacher. Pour jouer un peu, il mutila vivant certaines femmes, leur coupant les seins après les avoir violées, et avant de les tuer. Montant encore dans la folie, il éviscéra vivante certaines femmes enceinte, retirant les enfants de leur mère encore vivante. Aidé de ses amis il démembrera à la hache ou du tranchant de la pelle une partie des civils rencontrés. Son délire alla jusqu’à mettre des nourrissons dans le four de leur famille pour les tuer dans une logique historique qui n’échappera à personne.

Au climax de son ignominie, il appela sa mère pour se féliciter. Il était fier le bougre !

« Maman, j’ai tué des juifs ! ». 

Sa mère, fière de la réussite de son éducation de la haine du juif, l’a béni sans réserves.


C’était au milieu de la nuit.

L’homme qui a l’habitude d’être réveillé au milieu de la nuit dormait. Il n’a pas été réveillé. Pour cause. Les militaires qui devaient lancer l’alerte ont été les premiers tués par les gazaouis infiltrés derrière la ligne de défense de la frontière de Gaza, depuis des tunnels qui s’enfoncent sous la terre largement au-delà des 10 m de profondeur du mur de protection. Le ministre de la Défense israélien n’était pas réveillé. Il ignorait que son pays était en train d’être envahi par le seul peuple qui n’a qu’une seule vocation politique : la destruction d’Israël ; 

75 ans après la création d’Israël et la création d’une ligue Arabe fusionnant les armées libyenne, égyptienne, saoudienne, jordanienne, syrienne, et libanaise, plus de 165 000 soldats dépêchés par leurs pays pour chasser les juifs et les jeter à la mer, et empêcher l’arrivée des réfugiés de guerre, le refus de la ligue Arabe de reconnaître la Palestine, 10 plans de paix refusés, 4 générations de culture de la mort et de la haine du juif, des milliards de Dollars investis pour développer les populations civiles, détournés pour en faire des infrastructures de guerre, transformant les tuyaux d’irrigation supposés apporter la vie en missiles porteurs de mort, un revirement inespéré de l’Arabie Saoudite et des Emirats Arabes Unis permettait de signer les « Accords d’Abraham ». Le ministre de la Défense Israélienne, comme tous les israéliens, pensait qu’une paix allait enfin devenir possible avec son voisin Gaza. Il dormait.


C’était au milieu de la nuit.

Un entrepreneur israélien avait investi dans une chaine de production dans le territoire de Gaza, et s’apprêtait à créer des emplois gazaouis pérennes et une source de financement locale stable. Sa fille était partie danser au festival NOVA pour la paix. Il a été réveillé en plein sommeil paradoxal par sa fille qui l’appelait en hurlant de peur. Elle était sur le point de mourir, assaillie avec ses amies par des monstres aux formes humanoïdes, des assaillants qu’on appelle encore « hommes » en raison de leur ADN similaire au notre, mais qui avaient renoncé à leur humanité. Elle exprimait ses dernières pensées d’amour pour son père.


C’était au milieu de la nuit, le 7 octobre 2023.

Dès le lendemain, 8 octobre, dans une conjonction jamais vu jusqu’à ce jour, des centaines d’actes antisémites ont été commis dans tous les pays du monde.


C’était au milieu de la nuit

Le 27 octobre 2023 l’Armée israélienne entrait dans Gaza avec deux objectifs prioritaires : Arrêter les 6000 gazaouis qui ont envahi Israël, tué 1205 civils et capturé 251 civils en otage, et Récupérer les 250 otages. Et un objectif secondaire : Eradiquer les membres du Hamas, mouvement militaire génocidaire à vocation exclusivement anti-juive.

Ils ont avancé sous les feux croisés des combattants du Hamas, parfois porteurs de l’uniforme Noir au bandeau vert, parfois habillés en civils gazaouis, parfois protégés dans des immeubles civils ou des véhicules de l’UNWRA. Ils ont avancé ouvertement. Non cachés. Ils ont envoyé des tracts aux gazaouis pour leur demander d’évacuer les immeubles qu’ils allaient bombarder. Ils ont appelé les retardataires au téléphone. Ils ont pris des risques incroyables pour préserver les civils.

Ils ont avancé pas à pas dans les décombres, dans les souterrains de Gaza s’enfonçant de plus en plus profondément, jusqu’à 60 m sous terre, profondeur inédite. Ils ont mis leur vie en jeu pour sauver leurs otages. 600 d’entre eux sont morts pour libérer un très petit nombre d’otages, et arrêter certains membres du Hamas qui ont accepté de se rendre.


C’était au milieu de la nuit

Dans le silence des tunnels du Hamas, dans la poussière des décombres, les enfants gazaouis étaient maintenus de force pour protéger des monstres qui revendiquent de s’abriter derrière le ventre de leurs femmes. De tous les peuples en guerre, le peuple gazaoui est le seul qui n’a pas pu fuir les zones de combat, puisqu’il était pris en otage par sa propre armée, et qu’il était tué par les assassins du Hamas s’il tentait de s’enfuir ;


C’était au milieu de la nuit

Dans le silence des tunnels du Hamas le plus jeune otage du monde, Kfir, a été tué à mains nues, rejoignant son frère Ariel et sa mère Shiri dans une mort solitaire et abominable.


C’était au milieu de la nuit

Dans la fureur d’une mise en scène indigne, le père de ces malheureux était libéré et ses geôliers lui souhaitaient de retrouver vite ses enfants et sa femme.


C’était au milieu de la nuit.

Dans l’ignominie d’une mise en scène encore plus indigne, les dépouilles mortelles de Kfir et Ariel ont été restitués à Israël, la dépouille de leur mère étant retenue et remplacée par celle d’une inconnue.

Cette mise en scène était tellement indigne qu’elle a fait réagir le Grand Mufti d’Arabie Saoudite, qui a publié un message rappelant que l’Islam interdit ces comportements. C’est important de le rappeler. Les guerres de religion ne sont jamais menées au nom des religions, mais dans l’intérêt des monstres qui se cachent derrière les civils.


L’innommable et l’indicible se produisent souvent au milieu de la nuit. 

La justice se rend en plein jour.

Espérons.


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